Hyènes

Les Hyénidés

Règne : Animal
Embranchement : Chordés
Sous embranchement : Vertébré
Classe : Mammifère
Ordre : Carnivore
Sous-ordre : Féliformes

Définition du « Littré » : HYÈNE
(i-è-n' ; quelques-uns aspirent l'h, à tort) s. f.
Quadrupède de l'Asie et de l'Afrique, qui a beaucoup de rapport avec le Loup par son naturel carnassier.
XIIIe s.
Hiene est une beste qui une foiz est masles et autre femele, et habite es cimetieres as homes, et manjue les cors des mors
(BRUN. LATINI, Trés. p. 246.)


Pourquoi les Hyènes ?

Quand on demande à quels animaux vont nos préférences, il est commun d’entendre citer Aigles, Chevaux, Tigres, Lions, Chats, Dauphins, etc. Plus rare sont ceux citant les proies de tous ces prédateurs… Mais citer comme animal préféré des charognards, voilà drôle d’idée. Idée qui devient pour beaucoup insensé quand l’Hyène est évoquée !

Peu de gens ont une bonne opinion des Hyènes, malheureusement.
Qu’on les trouve laides et repoussantes, qu’on les juge nuisibles ou qu’on en fasse des charognes attirées par la mort, il y a peu d’éloges à leurs égards. Et pourtant les Hyènes pour peu qu’on les découvre ont une grâce et une beauté subtile, ont une hiérarchie sociale complexe et des rapports de groupe structuré. En outre leur utilité est sans conteste, elles qui débarrassent les landes de leur royaume des cadavres putréfiées les polluants. Enfin leur mythologie et le symbolisme des croyances qui leurs sont attachées ne sont pas moins intéressants.
Epique est également leur lutte ancestrale avec leurs ennemis de toujours, Lions et Lionnes…

Les Hyènes sont des créatures inattendues et ce site leur est consacré.

Elle courrait d’un pas si félin que sa présence au premier abord barbare devint celle altière d’une princesse. Elle était une prédatrice avide de liberté courant là où l’emportait son Destin, indifférente à posséder un territoire. Ses pas ne marquaient qu’à peine de ses empreintes le sable comme si elle marchait à la fois ici et dans le royaume éthéré des âmes en peines. Les muscles de ses épaules roulaient sous sa peau et son corps massif à la cambrure illogique dansait pourtant avec grâce pendant sa course. Son pelage fauve et bigarré s’ébouriffait dans les airs au gré des vents soulevant ses poils longs et sa crinière blanche.
Son visage était étonnamment gris, étrange et tout autant repoussant que fascinant. Sa gueule intimidante souriait d’un rictus pétrifiant. Elle était magnifique.
Dans les contes Africains elle était la Reine dominant le Lion, pourtant Roi ! Elle était la passeuse d’âme, celle à qui on confiait ses morts et que l’on aimait haïr tout en reconnaissant qu’elle portait la mémoire des damnés.



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