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- Inspirée de la Fable d'Esope (Du Cochon et du Renard) et de celle de La Fontaine (Le Cochon, la Chèvre et le Mouton)
Le Verrat et le Putois
« Parole aux mots dits ;
Cochon qui s’en dédit ! »Emporté avec d’autres bestiaux
– Brebis et Moutons – un Pourciau
N’avait de cesse de couiner
À rendre fou ces colistiers
Qui vivement le lui reprochèrent,
Lui qui leur avait fait promesse
De taire ici l’adage attaché à son espèce :
« Mais à la fin, en voilà des manières ;
Qu’as-tu à vomir boyaux et tripes
Quand chacun au même voyage participe
Mais dans plus de silence ;
Un peu de décence ! »
Interloqué, notre Porc
De nier quelques torts :
« Légitime est ma peine
Quand de vous on ne veut que la laine
Ou pour certaines le lait…
… De moi, il en est autrement fait
Car c’est de ma viande
Qu’à la foire on passe commande ! »Voyant passer ce curieux attelage
Et son bruyant compagnonnage,
Un mustélidé railla du Goret la nature
Trouvant là injure
À son endroit
D’ainsi crier comme un Putois :« Encor un récit vain
Qui finira en eau de boudin ! »
Auteur : Val
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