Mes Hommages

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Mes Hommages

De mes pairs ayant tout du long fait les hommages
Poursuivons-les en me les rendant !
Je sais c’est sidérant
Et tout sauf sage !
Mais de n’être point reconnu
Doit-il que j’en sois exclu ?
Car après tout Fabuliste je suis,
Sans outrecuidance
Mais de même éloquence,
Et de la Tradition jamais n’ai trahi ;
De La Fontaine Jean, bon,
Inévitablement,
On en comparera mon talent
Et surtout au mien son renom…
… Et alors ? Faut-il de sa plume
La faire des Fabliaux seule coutume
Et avec amertume
Y renoncer à ce titre… fut-il posthume ?
De l’art Fabulaire
D’accord je n’en suis populaire
Mais faut-il encore que le lecteur
Puisse juger de l’Auteur ;
Je sais, on va me faire peu sobre
Pour tenir de tels propos
Ou me traiter d’idiot
Et me jeter même l’opprobre
Pour du sacro-saint auditoire
Douter ainsi de sa culture au gueuloir…

… Bref,
À nul n’en faisons le grief
Mais de connaître ses classiques
Permet, à leur aulne
Et de qui la Fable prône,
D’en mesurer au Panthéon
Qui y patiente au seuil
Usant comme heurtoir de semblables recueils !

Val est mon nom,
Qu’on s’en souvienne
Moi qui n’est ménagé ma peine
Pour des Fabulistes et leurs us
En faire perdurer parfois l’étrange laïus

Auteur : Val


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(tiré de l'ouvrage édité : Le Fablier de Val)

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